L'EUFIC est un site à l'apparence officielle mais payé par les industriels, c'est une propagande déguisée.
Jetons ensemble un oeil à ce site au nom presqu'officiel. EUFIC signifie Conseil Européen de l'Information sur l'Alimentation (European Food Information Council =EUFIC). On s'attendrait à un organisme européen. Au lieu de ça, on tombe sur une publicité organisée, financée par quelques marques célèbres : Ajinomoto Sweeteners Europe, Cargill, Cereal Partners, Coca-Cola HBC, Coca-Cola, Danone, DSM Nutritional Products Europe Ltd., Ferrero, Kraft Foods, Mars, McDonald's, Nestlé, PepsiCo, Pfizer Animal Health, Südzucker, et Unilever.
On y trouve aussi une célèbre chercheur française, connue pour défendre le sucre : France BELLISLE. Spécialiste mondiale du sucre, elle sera toujours heureuse de défendre Coca Cola dans une conférence, sans annoncer ses liens avec l'industrie bien sûr !
Grâce à ces prestigieux sponsors, vous êtes sûr que ce site défendra le sucre et l'aspartam (Ajinomoto en fabrique), pour ne citer qu'eux.
Allons voir ce que dit ce site à propos des sucres : Sucres et alimentation
Dans cet article surprenant, vous apprendrez que "le sucre est le carburant du cerveau", éternel argument des défenseurs du sucre.
" Les fabricants ajoutent également plusieurs de ces sucres aux aliments lors de leur transformation car ils donnent du goût, de la texture, de la structure et de la consistance aux aliments. La texture joue un rôle important dans la palatabilité (sensation en bouche) et partant, dans l’acceptation des aliments."
- Le sucre est donc aussi indispensable à l'IAA (Industrie Agro-Alimentaire) pour qu'on accepte les aliments qu'elle concocte dans ses usines.
"Quelques études menées chez les adultes ont montré que la consommation d’un repas riche en glucides ou d’une boisson sucrée améliore l’efficacité mentale, et notamment la mémoire, la réactivité, l’attention et les aptitudes arithmétiques. Un repas riche en glucides, une collation ou une boisson sucrée a des effets cognitifs bénéfiques et contribue à réduire la sensation de fatigue."
Selon ce site, sans le sucre, nos enfants ne seraient pas efficaces à l'école. Le texte oublie de parler de l'hyperactivité et de l'hypoglycémie réactionnelle, qui pénalise les enfants.
Mais le pire va arriver.
Le sucre fait maigrir !
" [...] les sujets qui consomment un pourcentage plus élevé de leurs besoins énergétiques (calories) sous forme de sucre sont généralement moins en surpoids que les sujets qui ne consomment qu’un faible pourcentage de calories sous forme de sucre."
Ils ont réussi à trouver l'unique étude au monde qui montre une association statistique, donc juste une corrélation mais rien qui nous parle des causes et des effets, entre la consommation de sucres et un poids plus faible : Comparison of overweight and obesity prevalence in school-aged youth from 34 countries and their relationships with physical activity and dietary patterns.
C'est une énorme étude statistique, de presque 140 000 enfants, dans 34 pays.
Voilà ce que disent ces génies : " In 91% of the countries examined, the frequency of sweets intake was lower in overweight than normal weight youth. Overweight status was not associated with the intake of fruits, vegetables, and soft drinks or time spent on the computer"
Ils nous affirment que la consommation de sucreries est inférieure chez les enfants en surpoids. peut-être qu'on leur interdit car ils sont en surpoids ? Et l'étude montre que manger des fruits et légumes, ou glander sur son ordinateur n'est pas relié statistiquement au surpoids.
Alors conclusion : manger de mars, buvez du Coca et jouer aux jeux vidéos. Grâce à cette étude citée par les industriels, vous voilà décomplexé et prêt à vous goinfrer devant votre jeu favori.
Voilà le genre de site où le conflit d'intérêt est à son maximum.C'est à vomir car tout y est pour piéger le citoyen : un air "officiel" et des études "scientifiques", dont on ne sait pas qui les a financé et qui n'ont aucune importance vu que ce ne sont que des statistiques inutiles, en contradiction avec les études cliniques fiables.
Notons que ce site avoue la supercherie quelques lignes plus loin, noyant cette remarque au milieu d'un paragraphe : "Ces résultats peuvent en partie s’expliquer par des facteurs de confusion : les enfants en surpoids et obèses avaient peut-être déjà réduit leur consommation de sucreries et de chocolat en raison de soucis de poids ; ceux-ci tendent aussi à sous-rapporter leur consommation et il est possible que leur consommation réelle soit supérieure à celle qu’ils ont rapportée."
Ce qui signifie que cette étude statistique ne montre rien, vue qu'elle s'appuie sur les dires des enfants, sans aucun contrôle possible de l'investigateur.
Donc l'industrie va jouer sa carte majeure : LE DOUTE.
C'est sa façon de procéder depuis que l’industrie du tabac a montré la voie. Pour ne rien conclure, il faut instiller la controverse, mettre dos à dos une étude indépendante bien faite avec une étude bancale, sponsorisée par l'industrie.
"D’après une étude britannique plus récente fondée sur des rappels alimentaires de 3 jours, menée auprès de plus de 1 000 enfants âgés entre 5 et 7 ans, les boissons sucrées représentaient 3 % des apports énergétiques totaux, et aucun lien n’a été observé entre leur consommation et l’adiposité à l’âge de 9 ans7. D’autres études, majoritairement américains, ont montré qu’une consommation plus élevée de boissons sucrées et de jus de fruits est liée à un IMC ou à un gain de poids plus important(8). Ces preuves équivoques ne permettent donc pas de tirer des conclusions définitives sur les liens directs qui existent entre les boissons sucrées et l’augmentation du poids corporel."
(8) Malik VS et al (2006) Intake of sugar-sweetened beverages and weight gain: a systematic review. American Journal of Clinical Nutrition, Vol. 84, No. 2, 274-288
Sauf que la conclusion de la dernière étude est TOUT sauf équivoque : " The weight of epidemiologic and experimental evidence indicates that a greater consumption of Sugar-Sweetened Beverages (SSB) is associated with weight gain and obesity. [...], sufficient evidence exists for public health strategies to discourage consumption of sugary drinks as part of a healthy lifestyle."
Traduction : "La consommation de boissons sucrées est reliée au surpoids et à l'obésité et il existe assez de preuves pour décourager cette consommation."
Voilà comment l'industrie a toujours agit : prendre deux études, une avantageuse pour eux, une autre désavantageuse. Dire qu'il y a une controverse, dans un texte bourré de références positives et montrant que le sucre est un "aliment positif". C'est de la publicité mensongère car déguisée.
C'est même pire que de la PUB car le citoyen ne peut pas détecter que c'est juste du marketing sponsorisé par "Coca-Cola, Danone, ..., Ferrero, ..., Mars, McDonald's, Nestlé, ..., et Unilever".
Excusez moi, j'ai besoin d'une pause pour vomir, tellement leurs procédés me dégoûtent...
En France, l'alimentation est encore un plaisir. Même si des courants venus des USA essaient de nous vendre leur peur du gras, nous sommes le pays du "French Paradoxe". Nous mangeons gras, avec plaisir et sommes en bonne santé. Quel paradoxe !?
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L'Autorité Européenne passe les étiquettes au crible : 4 sur 5 sont mensongères
L'Autorité européenne de sécurité des aliments a passé au crible l'ensemble des allégations santé inscrites sur les emballages des produits de grande consommation. Quatre messages sur cinq sont faux.
AESA va faire un tri entre les mensongères et les "vertueuses".
Et les vertueuses seront celles des plus grands groupes, qui peuvent se payer le luxe d'études longues et coûteuses, puis de monter un dossier en béton.
Les légumes et les fruits n'ont toujours pas d'étiquette.
Pas plus que la bonne viande du boucher du coin.
Le système des allégations est un cadeau à l'industrie agroalimentaire.
La seule "bonne" réforme serait une réforme qui réduirait les inégalités entre les produits sans étiquette, ceux des petits producteurs et celles des groupes géants des transnationales.
Je suis de plus en plus persuadé que la publicité est un cancer qui nous ronge, une arnaque inutile et coûteuse, un vampire qui nous suce le sang et perturbe notre cerveau.
Plusieurs études ont montré que les allégations santé poussent à la consommation et permettent donc de manger plus, c'est à dire de favoriser l'obésité.
Et les vertueuses seront celles des plus grands groupes, qui peuvent se payer le luxe d'études longues et coûteuses, puis de monter un dossier en béton.
Les légumes et les fruits n'ont toujours pas d'étiquette.
Pas plus que la bonne viande du boucher du coin.
Le système des allégations est un cadeau à l'industrie agroalimentaire.
La seule "bonne" réforme serait une réforme qui réduirait les inégalités entre les produits sans étiquette, ceux des petits producteurs et celles des groupes géants des transnationales.
Je suis de plus en plus persuadé que la publicité est un cancer qui nous ronge, une arnaque inutile et coûteuse, un vampire qui nous suce le sang et perturbe notre cerveau.
Plusieurs études ont montré que les allégations santé poussent à la consommation et permettent donc de manger plus, c'est à dire de favoriser l'obésité.
L'Autorité européenne de sécurité des aliments (AESA) a passé au crible l'ensemble des allégations santé inscrites sur les emballages des produits de grande consommation. Quatre messages sur cinq sont faux.
"Retarde les effets de la fatigue", "fortifie le système osseux", "vertus anti-oxydantes", … Ces messages devraient l'an prochain disparaître des pots de yaourt, briques de jus de fruits et autres barquettes de fruits et légumes. Du moins si Bruxelles valide le diagnostic de l'Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa) qui a clos jeudi 28 juillet un travail de titan. Pendant trois ans, un groupe d'experts mandatés par cet institution ont vérifié une par un les milliers d'allégations en matière de santé ornant les emballages de quasiment tous les produits distribués par l'industrie agroalimentaire dans l'UE.
Sérieux ménage en perspective
Sur les 2.758 messages analysés, seuls 20% ont été jugés véridiques. Tous les autres ont été recalés. "Soit parce que la substance censée avoir des effets bénéfiques n'était pas définie de façon assez claire, soit parce que les allégations n'étaient pas assez précises, soit parce qu'on ne dispose d'aucune étude scientifique permettant de les vérifier", explique Lucia de Luca, de l'Autorité européenne.
Avec une seule allégation incontestable sur cinq, l'industrie agroalimentaire va donc devoir faire un sérieux ménage sur ses étiquettes.
"Le rejet d'une allégation ne signifie pas que le produit n'est pas bon, seulement que les promesses figurant sur l'étiquette ne sont pas correctes", insiste Frédéric Vincent, porte-parole du commissaire John Dalli, responsable de la santé et des consommateurs.
Six années de travail
"Avant la fin de l'année normalement, la Commission européenne va définir, à partir du travail de l'Efsa, la liste des allégations permises, précise Lucia de Luca. Il reviendra ensuite aux Etats membres de contrôler l'application de la directive au niveau national."
Ce sera la fin d'un processus qui a démarré en 2006, avec la publication d'un règlement européen entré en vigueur l'année suivante. Les Etats membres ont eu un an pour soumettre l'ensemble des allégations utilisées par l'industrie agro-alimentaire sur leurs territoires. L'Efsa a ainsi reçu 44.000 messages que les services de l'Autorité ont traduits et triés pour établir sa liste définitive des 2.758 bienfaits présumés à valider.
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Publicité mensongère pour NUTELLA
Une association de défense des consommateurs "Which ? " a eu 31 plaintes rejetées par l'Advertising Standards Authority, pour une pub concernant le Nutella.
Il serait temps que les agences publiques défendent les intérêts des enfants, aidant les parents luttant contre l'obésité. Décrire le Nutella comme contenant seulement des noisettes, du bon lait et du cacao, c'est "oublié" les graisses saturées et le sucre.
Une fois de plus, une agence défend l'industrie et les intérêts privées d'une compagnie surpuissante, au lieu d'aider le consommateur.
http://www.foodnavigator.com/Financial-Industry/Unacceptable-Nutella-ad-should-have-been-banned-says-Which/?c=CvKZM6yOYuuqQ5JwQAUErw%3D%3D&utm_source=newsletter_weekly&utm_medium=email&utm_campaign=Newsletter%2BWeekly
Il serait temps que les agences publiques défendent les intérêts des enfants, aidant les parents luttant contre l'obésité. Décrire le Nutella comme contenant seulement des noisettes, du bon lait et du cacao, c'est "oublié" les graisses saturées et le sucre.
Une fois de plus, une agence défend l'industrie et les intérêts privées d'une compagnie surpuissante, au lieu d'aider le consommateur.
http://www.foodnavigator.com/Financial-Industry/Unacceptable-Nutella-ad-should-have-been-banned-says-Which/?c=CvKZM6yOYuuqQ5JwQAUErw%3D%3D&utm_source=newsletter_weekly&utm_medium=email&utm_campaign=Newsletter%2BWeekly
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